Cette bâtisse du XVIIIe siècle fut construite par un serviteur du baron de Fleckenstein qui, en remerciement, attribua au serviteur des terres et une coquette somme d’argent. Une somme suffisante pour ériger deux moulins pour ses filles, l’un à grains (le moulin actuel), et l’autre à huile («La Oehlmühle », à cent mètres en contrebas).
Lina FINCK est la descendante de cette lignée de meuniers. Dans les années vingt, ce sont d’abord les eaux des Sept Fontaines qui ont connu la gloire, alimentant en eau potable les villages des alentours, puis, depuis 1978, l’activité de ferme auberge a donné à l’exploitation un nouveau souffle. En 1991, le moulin à huile est revenu à la famille et a été transformé depuis en chambres d’hôtes et en salle de séminaire.
Lina FINCK a toujours vécu dans cette ferme, où déjà on accueillait marcheurs et vacanciers. C’est sa grand-mère qui lui a dévoilé des recettes ancestrales, « elle était terriblement sévère, mais grâce à elle, j’ai pu m’investir dans cette activité de restauration qui me plaît énormément ». Son mari Claude et leur fils Philippe s’occupent de l’exploitation. Outre les champs, ils gèrent une basse-cour imposante, composée de vaches, de canes, d’oies, de poules et de lapins. Pour le plus grand plaisir des amateurs de plats authentiques.